Time of love [pv Takeru]

La sonnerie retenti dans tout le lycée. Les cours étaient enfin terminés. Je pliais mes partitions et les rangeais sans empressement dans mon sac de classe. Comme tous les autres élèves j'avais hâte que ce soit fini, mais d'un autre côté... Je suis un solitaire dans l'âme, je n'aime pas tellement me mêler aux autres. Pourquoi ? Parce que je suis fondamentalement timide et que le monde m'effraie un peu je dois dire. J'ai toujours eu du mal avec les gens. Je suis toujours à la poursuite de mots dont je comprends pas le sens. C'est douloureux, puisqu'au fond on ne fait que courir encore et toujours. Je pris un soin tout particulier à refermer mon sac. Encore une de mes sales manies. Je suis maniaque, pas trop, mais j'aime que les choses soient en ordre, c'est pour cette raison que je continue d'avancer ; pour mettre de l'ordre dans mon monde, dans mon coeur et dans mes relations avec les gens. Je n'arrive pas à nouer des liens, ou du moins quand j'essaie j'ai l'impression d'être ridicule. C'est pour cela que je n'ai jamais vraiment eu d'amis dignes de ce nom. Bien sûr il y a eut les membres de mon groupe. On est allé loin ensemble, tous les quatre... Mais ce n'était pas encore l'harmonie, ce n'était pas encore les personnes qu'il me fallait. Même à cette époque je ne communiquais pas tellement avec eux, même si on buvait beaucoup ensemble... Les plus beaux moments de ma vie... Enfin peut être pas, ce n'était pas trés joyeux lorsque ma mère vint me chercher aux urgences après mon comas éthylique... Mais malgrès ça cette periode de ma vie compte parmi les plus belles et les plus heureuses.

Je poussais un petit soupir et me levais. Il était à peine quatre heure de l'après midi, et chacun rejoignait ses clubs et ses activités. J'aurais dû me rendre en cours de guitare mais le professeur n'était pas là. Chose rare s'il en est. Je n'avais donc rien à faire jusqu'à l'heure de perm' obligatoire et le dîner... Il faisait un temps mitigé, une brise venant de la mer rafraichissait l'air et il ne faisait pas bon sortir sans un pull. Je ne savais donc pas quoi faire. Je sortis de ma salle en regardant mes pieds. Pourquoi étais-je si différent, lorsque j'étais sur scène ? Je n'en avais pas la moindre idée. Peut être parce que sur scène il n'y avait pas une personne, mais un groupe de personne, un tout, un groupe, une harmonie... peut être que c'était ça.

Je déambulais un moment sans savoir où j'allais puis je décidais de stagner devant l'école. Derrière, il y avait une jeune chatte bleue russe qui avait l'habitude de faire sa sièste sous le porche d'une maison voisine. J'avais pris l'habitude de lui apporter quelques sardines et une brique de lait. J'ai toujours aimé les chats, parce qu'ils ne demandent rien et ne parlent pas pour ne rien dire. Car les chats ont un langage, un langage qu'il faut savoir décoder, et ça prend du temps, mais du temps j'en avais à revendre. Je passais donc mon après midi à jouer de la guitare avec la jeune chatte à mes côtés, puis nous nous quittâmes, peut être en nous promettant de nous revoir... Qu'en savais-je ?

Il me restais encore un peu de temps avant l'étude, je remontais lentement vers ma chambre où je déposais ma guitare. Pour une fois la chambre était dans un ordre parfait. Je saisis mes affaires de bains et enlever mes habits. Je pliais consciencieusement mon jean et passait à la place un survêtement, pas franchement sexy, et enfilais un large T-shirt noir "fuck autority" pas non plus très élègant. Je me changerais en revenant. Encore un de mes TOC. Toujours être propre. Finalement j'étais pleins de troubles et de manies qui me bouffer la vie mais que je remarquais pas moi même. Ce n'étais pas aussi poussé que chez certaines personnes, mais ce n'étais pas non plus un détail à prendre à la lègére. Je redescendis calmement vers les bains sans croiser personnes. De toutes façons ce n'étais pas l'heure de pointe. Et comme les corridors étaient deserts je me mis à chanter. Je ne chante pas très bien, vu que j'ai abusé, et je n'éxagère rien, des boissons alcoolisées et du tabac. je n'aurais pas dû avant 21 ans, mais dans le milieu de la musique on passe difficilement à côté. Je chantais donc, une vieille chanson des Sex pistols, Anarchy in the UK, une des mes prèfèrées, pas la plus harmonieuse c'était certain, mais une qui avait beaucoup de sens malgrè tout.

Je déposais mes affaires dans un panier, en continuant de chantonner, puis je me dévétis, le dos à la porte, dénudant mon long tatouage. Le dragon pourpre s'enroulait furieusement le long de ma colonne vertébrale et crachait un hargneusement un torrent de flammes écarlates. Ma fierté, je l'avais entièrement dessiner, bien sûr le tatoueur avait changé certaines choses, mais globalement lui et moi nous nous appartenions. Il était le courage que je ne possèdais pas et j'étais le support physique d'un corps qu'il n'aurait jamais... Je n'entendis pas la porte s'ouvrir dans mon dos...

[ et voilà c'est fait ! j'espère que ça ira pour débuter !]

Ah quelle journée merveilleuse, ou pas? en tout cas pour lui si ! Il avait fait une grâce matinée, il n'avait pas eu le temps de se doucher ce matin là, car il devait se présenté a l'oral pour un exercice, et il c'était encore couché assez tard pour révisé à la dernière minute, mais après sa grâce mat, il s'en était plutôt bien sorti de son oral.
Les autres points positifs de la journée, furent qu'il arriva le tout premier au self, pouvant saluer les murs, le sol et les dames de la cantine, avec son sourire le plus ravissant.
Il avait put choisir son dessert, sans avoir les reste et son entrée sans à n'avoir plus qu'un choix.
Une autre chose qui lui fit plaisir c'est qu'a la cantine, ils passèrent une musique qu'il avait adoré entendre, avant d'arriver ici, cela lui rappelé de plus ou moins bon souvenirs même si il n'était pas fort en chant, il n 'avait ni une voix de casserole, ni une voix a acclamé , juste une voix qui se laisse écouté.

Même si cette chanson n'était pas une chanson joyeuse il se mit à la chanter, Meg et Dia avait vraiment une jolie voix, qui se laissait écouté la chanson nommé "Monster"

His little whispers
Love me, love me
That's all I ask for
Love me, love me
He battered his tiny fists to feel something
Wondered what it's like to touch and feel something

Monster
How should I feel ?
Creatures lie here
Looking through the window

That night he caged her
Bruised and broke her
He struggled closer
Then he stole her
Violet wrists and then her ankles.
Silent pain
Then he slowly saw their nightmares were his dreams

Monster
How should I feel ?
Creatures lie here
Looking through the window

I will hear their voices
I'm a glass child
I am Hannah's regrets

Monster
How should I feel ?
Turn the sheets down
Murder ears with pillow lace
There's bath tubs
Full of glow flies
Bathe in kerosene
Their words tattooed in his veins ♫

Il marcha en chantant comme ça, jusqu'à sa chambre, car oui ça journée avait était courte donc il pouvait enfin prendre sa douche, il prit quelques vêtements avec une serviette noire, et son gel douche ainsi que son shampooing.
Arrivé au vestiaire, Takeru ouvrit la porte tout en continuant de chanter cette chanson en boucle, ne faisant pas gaffe une fois de plus si il y avait un éventuel "quelqu'un" , et oui Takeru était comme ça, c'était nettement plus marrant de le voir s'arrêter de chanter pris par surprise, ou quand il voyait une chose qu'il trouvait magnifique, il ne pouvait s'empêcher de toucher...et hélas parfois les conséquences était vraiment.....particulières comme ce fut le cas.
A peine eut il posé ses affaires, qu'il se retourna tout en chantant, et son regard s'arrêta sur le dragon dessiné, il ne calcula pas si c'était sur quelqu'un ou sur un mur, il se rapprocha , touchant du doigt tout les détails du dragon, ne se doutant pas qu'il frôlait la peau d'un autre élève, tellement pris par sa passion, des belles choses .


"Magnifique "

A moitié dans ses pensées, il se prendrait surement une claque , vu la circonstance de la chose, à moitié a genoux, tout en frôlant le dessin du dragon, qui se trouvait être un tatouage.

La porte s'ouvrit et une mélodie s'engouffra avec l'inconnu. Je l'avais déjà entendu... Oui mais où ? Vu que je n'étais pas comme Yû, j'étais incapable de me rappeler où est ce que j'avais déjà entendu cette chanson. Les paroles me revenaient doucement, une histoire d'amour ?
Ses petits murmures.
Aime moi, aime moi.
c'est tout ce que je demande.
Aime moi, aime moi.
Il s'est battu avec ses petits points pour ressentir quelque chose...
Elle était chantée avec un accent japonais à couper au couteau. Ce qui donnait quelque chose du genre Isu literu wisperude lobe mi, love mi... C'était plutôt amusant. Je ne suis pas vraiment doué en anglais, mon accent est vraiment minable, voir carrément ridicule.

Je me souvins que c'était un des grands sujets d'hilarité quand j'étais encore dans mon groupe. Notre chanteuse, ma très chère Mariko, trouvait que j'inventais une nouvelle langue. Du coup je ne disais plus rien, sauf si je buvais et alors là je pouvais me mettre à chanter à tue tête devant tout le monde et en anglais, ce qui mettait l'ambiance. J'esquissais un sourire en y repensant je me rendis compte que cette époque me manquait vraiment beaucoup. Il y avait quelque chose d'étrange dans ces moments lointain. Ils paraissaient complétement irréels comme, si cette vie avait appartenu à quelqu'un d'autre. Ou peut être que durant cette période j'avais été quelqu'un d'autre.

La personne cessa soudainement de chanter. Je haussais les épaules, je l'avais peut être surprise. Peut être que cette personne était timide. En tout cas ça ne me regardait pas pensais-je à tort en baissant mon survêtement. Nous étions dans les bains, alors je ne voyais pas pourquoi j'aurais dû être pudique. Je n'ai vraiment aucun problème avec la nudité, je pouvais être à poil au milieu d'une foule dense que ça ne m'aurait pas déranger. Je ne pense pas être bien fait, même si je sais que je ne suis pas laid, je n'ai pas de problème particulier avec ma virilité, sans pour autant être macho ou me prendre pour un Dieu du sexe. D'ailleurs je n'ai aucun avis sur mes compétences sexuelles et je ne cherche pas non plus à le savoir. Même si je n'en ai pas l'air je dois avouer que j'ai une sexualité assez débridé, même si je n'ai pas de copine, ou de copain attitré je sors, je bois et pour le dire de la façon la plus adéquate, je baise. Mais pourtant, il m'a toujours semblé que j'étais quelqu'un de calme et de sensible, et même si l'occasion ne s'est jamais présentée, j'attends avec plus ou moins d'impatience d'avoir une véritable histoire d'amour. Quelque chose de fleur bleue, qui ressemblerait à ce que Mariko chantait parfois. Une histoire violent et romantique qui commencerait de façon inattendue... Je n'avais pas tôt fait de penser ça que je sentis quelque chose m'effleurer.

C'était doux et chaud et étrangement léger. Il ne me fallut que quelques secondes pour comprendre qu'il s'agissait de doigts. Une dizaine de doigts qui suivaient chaque détails de mon tatouage, effleurant chaque détail de mon tatouage. Ma fierté. Je le connaissais par coeur, tant de personnes l'avaient effleurés du bout des doigts aprés, avant, ou pendant l'amour. Je frémis légèrement en sentant le souffle de la personne dans mon dos.

"Magnifique..."

Murmura une voix masculine en continuant de définir les pourtours de mon dragon écarlate. Je me retournait lentement. Un jeune homme, un élève, sans aucun doute possible. Ses cheveux blonds frottaient ma peau. Je le détaillais à la fois surpris et gêné...

" Heu... Excuse moi mais...

Et voilà, je ne savais pas quoi dire. Dans l'absolu j'aurais pu et du dire quelque chose, mais les mots ne sortaient pas. Comme d'habitude je courrais après les mots sans parvenir à les saisir et leur donner un sens précis. Je me mordis la lèvre inférieur en tentant de me donner contenance. Il y eut un moment de silence gêné. Un silence lourd et pesant qui s'étendait autour de nous comme de long filaments d'une brume sonore. J'étais vraiment mal à l'aise, niveau contact humain je suis à peu prés, et je l'ai toujours été, au niveau zéro. Je n'arrivais jamais à faire le premier pas, ou alors il fallait que j'ai ingurgité une certaine dose du substance peu recommandable. Mon seul remède pour mon asociabilité. Finalement je pris une grande inspiration. Autant se jeter à l'eau tout de suite, de toutes façons j'étais déjà mouillé.

" Heu... Oui, tu aime bien mon tatouage ? Enfin je.. heu...

Bafouillais-je, incapable de prononcer la moindre phrase sensées. Je pestais mentalement. Quand allais je enfin arriver à me dépatouiller sans l'aide de l'alcool ou de certaines drogues. Je me concentrais sur moi même, je repensais au moi qui s'éveillait sur scène, ce moi indomptable, je ne connaissais pas ou si peu. Ce moi qui riait, qui blaguait et qui faisait des choses inconsidérées. Alors, alors quoi ! ? Je pouvais me jeter dans la foule en plein milieu d'un concert, et j'étais incapable de sympathiser avec un lycéen d'à peu prés mon âge dans le même lycée que moi. Je poussais un grand soupir.

" Désolé, je suis un peu timide... Et j'ai du mal avec les relations humaines... Hum... Je m'appelle Aragaki Shouhei... Je suis en quatrième année en musique et toi ? Tu... Enfin... Hum... Je ne sais pas si c'est habituel pour toi de... enfin... tu vois quoi... Bref..."

Je m'agitais un peu sans savoir quoi dire de plus. Je trépignais, en caleçon, dans les bains. Finalement je décidais de mettre un terme définitif au côté plan-plan de cette situation franchement pathétique.

" heu... C'est peut être un peu stupide de rester là, donc, personnellement je vais prendre mon bain, tu m'accompagne ou..

Je laissais ma phrase en suspend et me diriger vers les bassins fumant des bains. J'enlevais rapidement mon caleçon, sans me soucier le moins du monde du jeune homme prés de moi, ajustait une serviette blanche autour de ma taille et me glissais dans l'eau chaude et fumante. Ce contact me fit bien, maintenant que j'étais dans l'eau, relaxé, il me semblait que c'était plus évident de communiquer. Peut être était-ce ça, la rencontre inattendue qui changerait le calme platonique de ma vie sentimentale...

Le jeune, avait pénétré dans la piece en chantant,en anglais, il faisait des efforts pour bien chanter cette musique, assez nostalgique, lui qui n'avait perdu qu'un être cher, il n'avait pas eu un passé du genre, plus de famille, et n'avait jamais connu le trottoir.
Mais sa voix fut coupé par le magnifique dessin, qu'il vit sur la peau blanche du jeune homme...mais lui ne se fia qu'au dessin, qu'il se mit a toucher du bout des doigts, comme si, il allait effacer un trait...ou pire encore.
C'est avec minutions qu'il examina chaque détails, frolant à plusieurs reprises la peau de l'étudiant, de ses mains chaudes, pour une fois ! et oui c'était plutot rare, il était plutot de sang froid, comme les reptiles.
Il pouvait rester devant un feu et garder les mains froides, c 'était trés étrange, mais ce n'était pas non plus une maladie, il était comme ça.


Takeru, fit une moue contredit quand le dragon disparu soudainnement et il lacha tout bonnement et sur un ton parfaitement normal pour lui.

"Eh attend ne t'en vas pas tout de suite !"

Il parlait biensur au tatouage, mais ce qui l'intrigua d'autant plus, fut quand il se retrouva face a un nombril...il frotta alors ses lunettes pour vérifié s'il n'y avait pas un problème, puis les remit voyant toujours un nombril, lorsqu'il entendit une voix, il crut d'abord que le nombril lui parlait, mais la voix venait de plus haut.
Alors il releva legerement le menton, pour voir qui lui parlait et comment était il ?

"Oui, il me plait beaucoup"

Sur ces quelques mots, il pencha la tête plus sur le coté, pour essayé de l'apercevoir encore.
Mais mine de rien il l'écoutait puisqu'il répondit sans plus attendre.

"Ce n'est pas grave, je me présente Sanada Takeru, et je ....c'est juste que ton dessin est magnifique"

Il se releva enfin, le regardant partir vers les bassins, il regarde le dragon, restant bouche bée par les détails, puis quand le dragon eut disparu, Takeru, retira, sa veste ainsi que sa chemise, puis sa ceinture, trés lentement, lui n'avait rien d'autres à part des lunettes et une bague armure.
Le nippon était désormais torse nu, il observa son shamppoing, et son savon, restant dans ses pensées quelques secondes, il retira enfin ses chaussures et ses chaussettes et finit par dire .

"J'arrive "

Il retira enfin son pantalon, il n'était ni trés musclé ni pas assez, enfaite il avait plutot le genre d'allure des dessinateurs, pas trop frêle mais pas trop sportive non plus.
Il retira son boxer sale et le mis dans un coin avec ses affaires sales.
Désormais nu comme un ver, il se saisit de sa serviette, et se la mit autour de la taille, prenant son shamppoing, et son savon, marchant jusqu'a la salle des bains,faisant bien attention de ne pas glisser, car tomber sur du carrelage ça ferait trés mal, mais il ne glissa pas, et arriva jusqu'au bain ou se trouvait Shouhei, et l'observa s'asseyant au bord, comme pour gouter l'eau.
Puis Takeru, rentra enfin dans l'eau, tout doucement, s'asseyant a quelques centimetres du garçon.

Je me laissais glisser entre deux eaux en appréciant pleinement le contact de l'eau brûlante contre ma peau. Le liquide fumant dénouant la tentions qui s'était accumulées dans mes muscles endoloris. Habituellement je me contentais d'une simple douche que je prenais à la même heure que tout le monde dans la salle de douche commune où fusait les blague potache et les rumeurs un peu stupide. Je ne prenais de bains que lorsque j'avais du temps, ce qui était assez rare. J'aime bien m'occuper, je n'aime pas rester immobile à ne rien faire, l'oisiveté était un concept que j'avais du mal à comprendre et à assimiler. Où était l'intérêt de s'arrêter et de ne rien faire ? Que pouvait-on trouver d'attrayant à rester là ? Franchement, moi, ça me dépasser. Du coup je ne prenais que rarement le temps de prendre soin de moi. J'étais tranquillement allongé entre deux eaux lorsque, Takeru, c'était son nom me rejoint. Nous étions que tout les deux et visiblement, il semblait fasciné par mon tatouage. C'était bien la première fois que je...

" Takeru tu dis ? Tu n'es pas le garçon en art qui a été déménagé dans notre chambre ? "

Demandais-je presque certain de la réponse. Depuis quelques temps des évènements inhabituels se produisaient dans l'enceinte du Lycée. D'aucun disait que c'était des fantômes et les autres disaient qu'il s'agissait d'un remaniement. Pour moi c'était un peu des deux... Du coup les internats se vidaient. Ryo était partit, pour une raison que j'ignorais, je l'aimais bien malgré tout... J'étais resté, parce que je ne croyais pas aux histoires de fantômes et parce que de toutes façons je ne voyais pas d'autre endroit où finir mes études. Je n'étais pas là depuis longtemps, mais j'aimais bien cet endroit, même si parfois c'était un peu pesant... J'avais entendu dire qu'un nouveau locataire devait venir prendre la place de Ryo, et le surveillant été passer pour nous donner son identité. Et maintenant ça me revenait, il s'agissait de Sanada Takeru.

Je me retournais vers lui et le dévisageais avec attention. Il était plutôt mignon. Mince et élancé, sans la moindre trace de gras, il n'était pas très musclé non plus. Il avait vraiment un physique d'artiste, avec ce je ne sais quoi d'étranger, comme si il venait dans un autre monde. J'eus un demi sourire amusé. Oui il avait vraiment le physique et le comportement, il était complètement obnubilé par mon tatouage. Je décidais donc de prendre la parole. Pas pour parler deux micros secondes avec des phrases monosyllabiques, non non, j'avais décider de parler, bien et longtemps. L'eau chaude, un beau garçon... Des fois je me demandais si je n'étais pas totalement homosexuel ? Mais bon, c'était peut être aussi parce que la chaleur me montait à la tête et que la proximité de ce corps dénudé me donner quelques idées. Des pensées pas très catholique si je puis dire. Je me rapprochais de Takeru.

" Hum... Tu veux que je te racontes l'histoire de ce tatouage ? Je l'ai dessiné en parti, mais je suis pas très doué avec un crayon mais je me dépatouille...

Commençais-je en baissant les yeux. Je triturais un peu le bout de ma serviette avant de continuer. Même avec de la volonté j'avais du mal à prendre la parole...

" Je ne sais pas si tu as entendu parlé du groupe de rock "End of Land*", je jouais dedans, pendant quatre ans, et on s'est séparé...

Je m'assombris. Cette période me manquait, mais la façon dont elle s'était fini me laissait un arrière goût amer, comme si j'avais mangé quelque chose qui ne passait pas... Je restais silencieux, cherchant les mots qui me manquait encore. Je m'étendis un peu plus dans l'eau fumante. Et sans m'en rendre compte j'avais coller mon dragon rouge contre le bras de Takeru.

" A l'époque je trainais pas mal dans des endroits pas très recommandables. Et je buvais un peu trop, enfin, ça, ça n'a pas beaucoup changé, mais c'est une autre affaire... Je... Je suis pas violent... Tu vois... Enfin, j'aime pas trop me battre, mais dans ce milieu, vaut mieux savoir jouer des coudes. Les clubs dans lesquels tu joue sont souvent tenu par des Yakuza et faut pouvoir se faire respecter. Un jour, après un concert, on est tous allé boire un vers au " Dragon Rouge " et, le fils d'un des chefs de clan était là. J'ai pas fait attention, j'ai renversé de la Vodka sur sa chemise, et ça a dégénéré... On s'est battu... C'est la première fois que je me battais comme ça... C'était bizarre, c'était comme si on essayé de se connaître en se donnant des coups... Un peu comme quand... enfin... Tu vois quoi... Et finalement on a terminé à moitié mort sur le sol du bar... Je m'en souviens parce qu'après on est devenu presque comme des frères... C'est lui qui m'a demandé de me faire un tatouage, pour faire parti du clan qu'il disait... Je le revois de temps en temps...

Je me tus. C'était très mal raconté, mais en substance, c'était ça. Takeru était la première personne a qui je racontais cette histoire et ça me faisait bizarre, c'était comme si c'était normal...

* Voir ma fiche perso*

Ses colocataires, lui n'avait pas encore eu l'occasion de les rencontrer, il ne les connaissais que par leurs vêtements, ils ne se croisaient jamais en sortant ou en entrant dans la chambre, c'était un peu comme des fantômes, c'était fort étrange d'ailleurs qu'il ne se soit jamais vu, même pas la nuit, pour aller se coucher.
Effectivement, il a avait était choisis pour la chambre numéro III, mais il ne connaissait personne, et ce qui le surpris ce fut quand il entendit la question de Shouhei.
Takeru , n'avait pas fait le lien tout de suite quand Shouhei se présenta, mais il avait lu leurs prénoms, assez long et maintenant il se souvenait.

"Si, c'est moi, je n'avais pas fait le lien! "

Il en rigolait,presque, oui on lui avait dit que l'ancien élève qui y était , avait quitté le pensionnat, enfin c'est ce qu'on lui avait dit.
Et donc qu'il prenait sa place, ce qui lui faisait bizzarre au fond, mais Takeru, ne l'avait pas montrer, il c'était contenté de dire "ok".
Takeru tourna la tête vers le jeune homme, qui avait posé son regard sur lui, enfin plus précisément Take, était dévisageais, comme si Shouhei chercher le petit défaut, qui l'inciterait a se dire, "boua ce n'est pas mon type", mais Take s'en fichait au fond, ça lui était égale, a vrai dire pour lui c'était normal, aprés tout peut etre que son colocataire, ferait un bon critique.

Quelques chose, d'étranger, a vrai dire les gens en générales, le trouvait étrange sur sa façon d'etre mais jamais sur son physique Shou, serait le premier a trouvé ce détail.
Au début l'espace entre eux, était normal, mais celui ci se restreignit petit à petit, Le jeune homme c'était rapproché du dessinateur, qui l'observait lui aussi de son regard, simple et chaleureux.

"C'est toi qui a dessiné ça ? eh bun c'est magnifique"

Une fois de plus ce mot qui résonnait dans sa phrase, il était vraiment émerveillé par les détails du dragon, il aurait put continué à le contempler toute sa vie .
End of land, un de ses amis en était devenu, fan, il l'avait baratiné avec ce groupe pendant presque 2 -3 ans, jusqu'a ce que le musicien pro exeptionnelement beau, magnifique, parte,ainsi que le reste du groupe qui s'éclata completement.
Il ne se souvenait plus trop de la raison, mais son ami, lui en avait parlé longtemps et lui avait fait écouté plusieurs de leurs chansons en boucle , si bien qu'il avait finit par les connaitre par coeur contre son gré, ce groupe était bien, pas déplaisant à l'oreille, alors c'est avec un grand sourire qu'il l'écouta tout en répondant à sa question .

"Oh que oui, je ne connais que trop bien ce groupe"

Takeru avait accroché sur une chanson en particulier, a la fois mélancolique, et qui parlait de la perte d'un etre cher, d'une famille enfaite de la perte d'une mere, c'était certainnement celle qui lui convenait le mieux, mais il ne le lui informa pas de son titre favori.
Il ignorait si les musiciens en avait était concernés, mais leurs texte était trés interessant, cependant Shouhei avait continué son histoire et Takeru continué de l'écouter.
Pendant qu'il sentait aussi de nouveau la peau de Shou, contre son bras, mais il se contenta de l'écouter.

"Les Yakuzas, je n'en ai jamais rencontré"

Lacha t-il l'air rêveur,peut etre que Shouhei était un Yakuza aussi, puisque les derniers mots de Shou sur "faire parti du clan" tinterent, aux oreilles de ce beau Takeru.

"Qui t'as aidé pour les détails du dragon ?"
"ça fait mal ? un tatouage "
"T'as vie est une belle aventure, j'aimerais bien connaitre ce genre de vie"

Takeru se mit a sourire de nouveau en tapotant l'eau, et se laissa couler jusqu'au niveau du nez ou il se mit a faire des bulles, c'était tout bonnements normal pour lui, il passerait vraiment pour quelqu'un d'étrange auprés du jeune homme, ses cheveux blonds, touchant un peu l'eau.
Il se rasseya, pour lancer joyeusement.

"Je te savonne le dos ?!"

Etait ce une raison de plus pour pouvoir voir le dragon ? ou une pensée pas trés cathétolique, ou encore une simple envie de savonner quelques chose, quelqu'un...

Il faisait étrangement bon, et l'atmosphère était étrangement calme, c'était comme si une bulle intemporelle c'était construite autour de nous. C'était comme si le monde réel avait disparu, dans un abysse long et froid et duquel il ne restait plus que nous dans cette eau chaude et lascive. Je me sentais rarement bien en présence de quelqu'un, il me fallait toujours une porte artificielle, créée de toutes pièces pour arriver à établir un contact humain. Je n'ai jamais su pourquoi ni comment il était si difficile de comprendre les gens. Pour moi ils n'étaient qu'une masse mouvante et informe qui avait ce quelque chose de malsain. Je ne comprends toujours pas les gens, leurs manies, leurs envies et leurs rêves. Je n'ai même pas une idée précise des miens. C'était comme si j'évoluais hors de l'espace temps connu. Je continuais de parler en dévisageant Takéru.

Il était beau, beau, dans le sens où son âme semblait affleurer sous sa peau et en même temps se dissimuler aux regards des gens. Une sensation de méfiance transparaissait de lui, comme si il mettait une sorte de barrière. Ses cheveux blonds retombaient éparses sur ses épaules menues. Ses yeux bruns, comme le sont la plupart des yeux des japonais, louchaient un petit peu, il devait avoir un léger strabisme, ce qui lui donnait un certain charme. Et puis sans être parfait, il était agréable à regarder, ses manières un peu étranges lui donnait un genre. Un genre que je n'aurais su qualifier. Lorsque je parlais il restai songeur, m'écoutant, ou du moins il semblait m'écouter, peut être était il plonger dans son monde, dans ses rêves, comme les autres.

"C'est toi qui a dessiné ça ? eh bun c'est magnifique"

Dit il plein d'admiration. Je rougis légèrement, il me souriait avec chaleur et bonhomie et je me sentais happé par ce regard si intense et si agréable. J'aurais très bien pu me noyer dedans. Je ne répondis pas tout de suite, j'étais un peu gêné, je ne me suis jamais vraiment intéressé au dessin, même si je ne me débrouille pas trop mal avec un crayon. Du moins j'ai eu un bon professeur, ce qui étonnant quand on connait le personnage. Je remerciais profondément Takeru et lui expliquait que j'étais bien plus à l'aise avec une guitare, voir une batterie, qu'avec une boite de peinture et une feuille de papier. Je lui expliquais que je les enviais, ceux qui font du dessin, parce que je trouvais qu'ils arrivaient à donner de la vie à ce qui n'en avais pas. Alors que moi, j'avais bien du mal à sortir quelque chose de vivant. Mais peut être, était-ce aussi parce que je ne me considérais pas comme un être vivant, mais plutôt comme une sorte de créature sexuellement et musicalement ambivalente. Bien sûr je ne lui parlais pas de ce dernier point, bien que j'en brûlais d'envie. Je ne savais pas pourquoi, mais ce garçon exerçait sur moi une sorte de fascination incompréhensible et irrationnelle .

Oh que oui, je ne connais que trop bien ce groupe"

Me répondit-il lorsque je lui parlais du groupe. Je le regardais effaré, j'avais toujours du mal à me dire que nous avions un succès certain. Pour moi cela était presque normal, ou du moins je n'avais pas imaginé que nous avions une certaine renommée. Tout c'était déroulé un peu à la façon d'un rêve, dont j'ai toujours un peu de mal à m'éveiller. Je m'apprêtais à lui dire que cela m'étonnais qu'il nous connaisse, mais il renchérit :

"Les Yakuzas, je n'en ai jamais rencontré"

Dit-il pensivement en barbotant distraitement dans l'eau fumante et reposante.

" Rassure toi, je n'en suis pas un, mais ces gens là ne sont pas vraiment fréquentable et en plus ils sont snobinard, pour peu que tu connaisse un peu le gratin, ça devient vite de la soupe miso... Même si ils sont dangereux...

Répondis-je un sourire aux lèvres, en repensant aux personnes si peu " fréquentables " que j'avais rencontré dans ma si courte existence.

"Qui t'as aidé pour les détails du dragon ?"
"ça fait mal ? un tatouage "
"T'as vie est une belle aventure, j'aimerais bien connaitre ce genre de vie"

Continua mon camarade de chambré perdu dans le lointain. J'avais presque envi de lui répondre, qu'on pouvait les vivre ensemble ces aventures. Mais j'avais l'impression d'aller un peu vite en besogne, et puis qu'est ce qui pouvais m'assurer que je n'allais pas me prendre un râteau ou quelque chose dans ce gout là ? Comment pouvais-je être certain que ce dont j'avais envi, il le voulait aussi ? je n'arrivais pas à comprendre cette confusion qui régnait en maître de mon esprit. Il venait tout balayer. Petit à petit, je ne m'en étais pas rendu compte au début. C'était une sorte de litanie longue et monotone mais incroyablement attirante. J'avais envi de le prendre dans mes bras. Je voulais qu'il suive encore du bout des doigts les contours de mon tatouages. Et plus je pensais ça, plus je trouvais ça étrange. Il s'insinuait bizarrement dans ma tête comme un parfum qui vous colle à la peau.

"heu... Comment dire... ce n'était pas... Une vrais aventure... C'était plutôt...

Je recommençais à courir après les mots et cela m'énervait et me blesser. J'aurais tellement aimer savoir parler, tranquillement avec des mots justes. Un peu comme Yû, même si ce qu'il dit est un peu décousu, parler n'est pas un problème. Pour moi c'est un vrais blocage. Dés que je voulais m'exprimer, je pataugeais, suffoquais et finissais par m'emmêler les pinceaux... Finalement je me taisais et me renfermais sur moi même. Pourtant...

" Désolé, je ne suis pas très à l'aise, dés qu'il s'agit de parler... Celui qui m'a aider s'appelle Jun Haruma, je ne pense pas que tu le connaisse, son père possède des clubs et des salles sur Tokyo, mais je crois qu'il est aussi directeur d'une entreprise de sécurité... Je ne sais plus trop, c'est un type étrange de toutes façons, évite le si tu peux... Mais sinon, ça ne fait pas vraiment mal, du moins ce n'est pas insupportable, c'est le nettoyage qui est embêtant, quand on vient de le faire il faut éviter les vêtements blancs ou ce genre de choses parce que l'encre bave... Mais je ne t'apprend rien...

Finis-je par dire avec un demi sourire. C'était tellement plus facile avec lui... Tellement différent. Les garçons ne sont pas censés avoir ce genres de pensées fleur bleu, mais moi, à ce moment là, je ne pouvais pas m'en empêcher. Takeru se laissa couler dans l'eau et se mit à faire des bulles, ses cheveux affleurant à la surface de l'eau comme des filaments dorés. J'eus un rire amusé en le voyant agir comme un enfant, mais ne me moquais pas, bien au contraire, je trouvais cela rafraîchissant. Il me faisait un peu penser, au petit chat que j'allais nourrir quand j'avais du temps libre. Sauvage, mignon et drôle. C'est un peu la vision que j'avais de Takeru à ce moment là.

"Je te savonne le dos ?!"

Me demanda-t-il gaiement. Je le regardais surpris et éclatais de rire. Je posais ma main sur sa tête et l'enfonçais dans l'eau avant de le lâcher, maintenant, il était totalement mouillé. Je le regardais avec un sourire amusé.

" Tu sais je suis assez grand pour me savonner tout seul, ne serait-ce pas encore une excuse pour jouer avec mon tatouage ? Tu sais tu n'as pas besoin de me savonner le dos pour ça...

Répliquais-je aussitôt, un peu comme une excuse. Puis, je ne sais pas ce qu'il me pris. je ne sais pas pourquoi, comment ? Mais je me rapprochais de lui. Et si il ne voulait pas, et si il ne m'aimait pas ? Nous étions dans la même chambre, certes mais nous ne nous étions jamais parler à proprement dit. Il venait le soir et repartait le matin. Stern ne le regardait pas et moi... Moi j'avais déjà du mal à parler avec Stern et Ryo quand il était encore là, alors avec le nouveau venu, j'étais aussi fermé qu'une huitre pas fraîche... La distance qui nous séparait n'était plus que de quelques centimètres. Ce n'était pas bien ! Et si après quoi, il te traitais de pervers ! Et de tafiole ?! C'est ce à quoi je pensais lorsque je posais mes lèvres sur les siennes.

Spoiler:

Ils étaient tout deux dans le bain, Takeru aimait bien les histoires, cela lui donnait l'impression de retomber en enfance, quand son père lui en lisait avant qu'il s'endorme, ou bien même sa mère au tout début, avant qu'il atteigne 3-4 ans..et qu'elle monte au ciel.
Un léger sourire heureux se dessiné, sur son visage tout en l'écoutant, il aimait beaucoup les histoires de tout types, sauf peut etre les meurtres, ou il agissait comme un grand frère en mode je te caline !! viens dans mes bras, ne pleure plus je suis là!...Free hug.
Bref, vous voyez je vous laisse imaginez la suite !

Cependant, lorsqu'il se mit, a rougir, Takeru laissa échappé un petit sourire ravis, et oui il était ravie de l'entendre parler, apparement, si Shou, avait plus d'histoire, lui répondit sur un ton amusé que c'était exactement le contraire, lui était plutot trés à l'aise avec le dessin , la peinture voir meme un appareil photo, mais à toute les instruments qu'il jouait, il savait ne faire qu'une chose, le désaccordé, ou bien en tiré un son si odieux, que tout le monde sortait de la salle, il affirma meme qu'au fond il aurait aimé savoir joué du piano ou un instrument...mais il n'avait jamais pris de cours.
Sur ces quelques mots il éclata de rire tout seul, un petit rire calme, et relaxant à entendre.

Tout en écoutant Shou , il commença à se laisser descendre, vers le fond du bassin, petit à petit, et lacha sur un ton trés interessé malgré les mises en gardes, car oui Takeru était vraiment trop curieux.

"J'aimerais rencontré un Yakuza !"

Avec un air sur de lui, en souriant l'air victorieux, se redressant un peu dans le bain, puis aprés avoir dit cette phrase, il se laissa de nouveau couler vers le fond du bain.
Tout en l'écoutant, il avait encore la bouche qui dépassé et dit tout en faisant quelques bulles dans l'eau.

"Pour, moi tu as vécu un beau début d'aventure, des hauts et des bas, de la bagarre et des histoires complexes, tu pourrais presque en faire un téléfilm! "

Annonça t-il de nouveau trés interessé et comme trés admiratif, il avait des passages plus ou moins successif comme ça ou sa bizzarerie, ressortait et son coté étrange.

"Non, je ne connais pas d'Haruma, et woaw tu dois etre vachement courageux quand même!! je ne pense pas que je pourrais, enfaite il faudrait que j'essaie un jour !"

Fit il encore dans un grand sourire décidément, il était trés inspiré, depuis qu'il avait entendu Shou racontait son histoire, il avait souvent les yeux admiratifs, c'était comme un éclair de folie qui passait en lui.

"Par contre je ne savais pas pour les tatouages et les t-shirts blancs, tu m'as appris quelques chose"

Effectivement, aprés la question, vraiment étonnante sortit de sa bouche, la fameuse question du "je te savonne le dos ?", aprés ce sont plusieurs esprits différents qui examineront ce sujet, des esprits pervers, saint d'esprit, sadique ou pire encore .
La seule réaction, enfin du moins la premiere réaction de Shou, fut de lui appuyer sur la tête comme, le champignon de question pour un champion, dommage, qu'il n'y est aucun son qui ne soit sortir de son crane, quand Shouhei, appuya dessus.
Takeru, remonta a la surface, en faisant le poisson, qui respire, et sortit ensuite de l'eau completement, les cheveux écrasé sur son visage, qu'il souleva, ce qui lui fit des mèches en l'air, c'était cool, plus besoin de gel !
Et les cheveux plus en bataille !

"Qui sait !"

Fit il dans un autre sourire, effectivement, Shou, Stern, et lui ne se voyait a vrai dire jamais ! , car Takeru arrivait souvent tard le soir, et repartait tôt le matin, il n'avait même pas entendu, leurs voix, et souvent quand eux étaient là! Takeru, était déconnecté, il était dans son monde, donc impossible d'entamé un dialogue.
Takeru observa les mouvements de l'eau, et les centimetres, leurs peau se touchait presque, quand il tourna la tête vers Shou, leurs lèvres se toucherent.
Sur le coup, il fut quelques peu surpris, mais se laissa faire, en répondant un peu au baisé, posant une main mécaniquement sur son épaule.

Qu'étais-je en train de faire ? Mais qu'étais-je entrain de faire. L'eau chaude, la vapeur wui glissait doucement sur la surface lisse et miroitante des bain. Quelques gouttes qui glissaient doucement le long de sa peau. L'odeur de sa peau, ses cheveux mouillés sur son visage. Ses lèvres carmins légèrement entrouvertes comme une invitation. Ses yeux, ses yeux noisettes qui me regardaient avec malice. Son corps souple et languissant flottant entre deux eaux.

Une chaleur étrange se diffusa dans tout mon corps, se répendant comme une drogue douce et voluptueuse. Sans savoir pourquoi j'avais glissé mes mains contre son torse nu et l'avait attiré vers moi. Nous étions de taille à peu prés égale mais il me sembla étrangement léger et fragile entre mes grandes mains de guitariste. Je ne pensais plus à rien d'autre qu'à ce corps que je tenais contre moi. Je sentais sa chaleur, la douceur de sa peau et j'entendais son coeur battre. Battre avec la force qu'on les humains pour vivre. J'étais pris au piège. Un piège incertain, comme enfermé dans une cage aux barreaux d'or et d'argent. Une cage si belle que rien n'aurait pu m'en faire sortir. J'étais tombé sous le charme. Je n'étais pas amoureux. Je sentais juste cette force d'attraction qui me rapprochait invariablement de lui. Lui, encore un homme, un jeune homme beau et sensible. Pourquoi ? Je ne savais pas très bien. Homme ou femme je n'arrivais plus à faire la différence du moment que la personne possédait ce " quelque chose " que j'étais, me semblait-il, le seul à comprendre. J'avais envi de lui dire : " les autres ne te vois peut être que d'une certaine manière, mais moi je sais ce que tu cache."

Je posais mes lèvres sur les siennes. Et il ne bougea pas, pas de mouvement de peur ou de surprise, non il resta immobile. Le silence nous enveloppait comme le manteau protecteur de l'hiver. Mais dans ce monde suréaliste il faisait agréablement chaud. Je jouais un instant avec ces lèvres que j'avais tant admirer bouger et vibrer. Puis, comme par enchantement, comme si le sort marchait dans les deux sens, il répondit un peu à mon étreinte, posant une main fraiche et humide sur mon épaule. Je me sentais léger, je voulais allé plus loin. Je ne savais pas si j'en avais le droit, mais finalement ce n'était pas important. Je l'enlaçais encore plus prés de moi, serrant encore plus fort ce corps doux et éphèmère. Je l'embrassais avec toute la tendresse dont j'étais capable.

Des souvenirs me revenaient doucement, brisant le lac froid et gelé de mon coeur, se frayant un passage jusqu'à mon âme. C'était des souvenirs doux et tendres emprunt d'une gaieté qui m'avait quitté depuis trop longtemps. Je me souvenais d'une odeur, un parfum un éclat de rire. Un sourire, le son léger d'un murmure se perdant dans le souffle d'une brise d'été. La douceur d'une caresse. La violence d'une étreinte passionnée. Ces souvenirs... D'où... de qui... Je n'arrivais pas à me rappeler, ou peut être que ces fragments de mémoires n'éxistaient pas encore ? Peut être appartenaient-ils à quelqu'un d'autre ? Ou bien m'étais-je tellement oublié moi même que j'en avais oublié la seule personne que j'aimais ? Etait-ce vraiment possible ? Je ne savais plus, j'étais perdu. Je sentais le souffle de Takeru contre ma peau.

Je mis un térme à notre baiser et le regardai droit dans les yeux, sans détour, sans honte, sans gêne. Puis je dessinais le contour de son visage avec douceur. Il était magnifique, splendide tacheté de lumière. Une lumière aveuglante qui se frayait un chemin dans mon coeur pour en chasser les ombres qui y demeuraient depuis trop longtemps. Je l'embrassais de nouveau tout en l'allongeant dans l'eau tiède laissant aller une main curieuse éxplorer les parties de son corps que je n'avais que regardé. Je dessinais chacun de ses muscles comme pour en imprimer le motif sous mes doigts. Je n'avais qu'une crainte, qu'il me chasse et qu'il me déteste pour ce que j'étais en train de lui faire.

[ dsl je suis en retard et c'est court >.< GOMEN ]

Leurs corps , baignant dans l'eau claire et transparente du bain, se rapprochaient lentement l'un de l'autre, comme si quelques choses les poussaient l'un contre l'autre petit à petit, comme attiré par une force invisible, mais tellement puissante.
L'eau éclaboussé le dos de l'un, pendant que l'autre c'était son torse qui s'humidifié petit a petit, les gouttelettes miroitantes, glissaient le long da la surface plate legerement bombé de celui ci.

Le corps de l'artiste, était comme une feuille, entre les mains fortes du musicien, si il l'avait serré trop fort, il aurait put etre brisé en un mouvement, oui, il paraissait fragile et si leger.
L'eau ondulait sur la peau de ces deux hommes, Takeru, avait déposé legerement et doucement sa main, sans briser le silence, sur l'épaule de Shouhei.
Et glissa l'autre main, sous l'eau, frolant la taille de celui ci et garda sa main sur la hanche de celui ci.
Pendant que Shouhei, jouait avec ses levres, il répondit au baisé, ayant comme effet, de sentir encore plus prés la respiration et la peau de celui ci, ainsi que ses douces lèvres.

Takeru, ferma les yeux et remonta la main qui était sur l'épaule du musicien, petit a petit jusqu'a la nuque de celui ci, répondant au baisé avec douceur, entrouvant les yeux, pour le regarder, il se mit a caresser sa nuque, lentement comme pour redessiner sa peau sous ses doigts, l'art ne l'avait pas quitté d'un pouce.
Il continuait son geste, pianotant sa nuque du bout des doigts.

Leurs visages s'éloignerent quelques instant,pour se retrouvait l'un en face de l'autre les yeux dans les yeux, le blond de ses cheveux, créer un voile, qui cachait ses yeux un peu trop marrons à son goût.
Quand au brun, l'eau glissé le long de ses épaules.

Avec lenteur, son camarade de chambre s'enfonça dans l'eau, pour toucher enfin, son torse , et commencer le contour de ses muscles, un peu plus effacé que le musicien, mais bien présent tout de même, leurs levres se retrouverent de nouveau et Takeru l'embrassa avec un peu plus de gourmandise, passant une main dans les cheveux noirs du musicien.
Frolant son oreille, pour redescendre sa main dans son dos, redessinnant le dragon, a l'aveuglette, et caressant le visage de celui ci de son autre main.
Takeru, ne se soucié pas, qu'il ait peur ou qu'il le rejette d'un coup, car si Shou était pris de peur, il serait compréhensif, et le laisserait partir sans rien dire.
Mais pendant cette courte réflexion , il le serra un peu plus contre lui, laissant un souffle s'échapper de lui.